Peut-on prévenir le cancer colorectal ?


 

Certains facteurs nutritionnels semblent augmenter les risques de cancer colorectal, ce sont :

- les régimes riches en protéines, en particulier les régimes riches en viandes rouges ;

- les régimes trop riches en graisses, surtout celles d’origine animale.

Comme beaucoup de cancers il est difficile de prévoir son apparition ; cependant en suivant un certain mode de vie on peut diminuer fortement les risques.

 

1. Vie active et saine

D’après l’OMS, 30mn d’activité physique par jour et mener une vie active et saine permet de réduire le risque de cancer colorectal et de polypes. Limiter la sédentarité et le temps passé assis ou couché peut également prévenir le risque de cancer du colon.

 

2. Une alimentation saine

Une alimentation riche en fruits, en légumes (choux, légumes verts,…) et en aliments complets réduira le risque de cancer colorectal. Il est également important de limiter la consommation de viandes rouges (porc, agneau…) et de viandes transformées (charcuterie, saucisses…).

Voir le livret « Cancer et nutrition » sur le site www.atoutcancer.org.

Selon l’American Institute for Cancer Research, les aliments carnés et transformés présentent un risque plus important pour le cancer colorectal en raison de sa teneur en graisses saturées, ce qui favorise la prolifération rapide des cellules du côlon. D’autres facteurs sont plutôt protecteurs comme les vitamines, en particulier A, C, D et E. L’aspirine à faible dose et les médicaments anti-inflammatoires ont un rôle protecteur.

 

3. Réduire la consommation d’alcool et de tabac

Boire des boissons alcoolisées augmente le risque de cancer colorectal. Éviter sa consommation peut aider à prévenir ce cancer. Le tabagisme est directement lié à un risque accru de cancer colorectal, ainsi qu’à de nombreux autres cancers et autres problèmes de santé. Cesser de fumer contribue, entre autre, à réduire le risque de cancer du côlon.

 

4. La consommation de café

Jusqu’à 5 tasses par jour, réduirait le risque d’apparition du cancer (Étude publiée dans l’European Journal of epidemiology 34, 731-752 (2019) 40 publications).

 

5. Constipation et observation des selles

L’observation des selles peut être un indice pour le bon fonctionnement des intestins : sang dans les selles, constipation, diarrhée, douleur ou gêne intestinale. Une perte de poids ou une fatigue prolongée sont également des symptômes du cancer colorectal.

 

6. Tests de dépistage du cancer colorectal

Ces tests sont essentiels pour prévenir ce cancer. Ils sont recommandés pour toutes les personnes de plus de 45 ans. Les personnes à risque plus élevé, comme celles ayant de forts antécédents familiaux de cancer colorectal, peuvent commencer le dépistage à un âge plus précoce.

Deux types de tests peuvent être réalisés, l’un visuel, l’autre par analyse chimique ;

Les tests visuels sont la coloscopie, la colonographie par tomodensitométrie ou la sigmoïdoscopie flexible.

Les tests chimiques sont le test fécal et les tests sanguins. La coloscopie est un examen visuel de l’intérieur du côlon à l’aide d’un endoscope ou d’un coloscope. Coloscanner*. Cet examen est en fait une scanographie* de l’abdomen, après laquelle un ordinateur produit des images tridimensionnelles de la paroi intérieure du gros intestin. Cette procédure est également appelée coloscopie virtuelle. Il ne s’agit pas de la procédure de routine, mais le coloscanner peut s’avérer utile lorsque la coloscopie est difficile, par exemple dans le cas de tumeurs obstructives. Il peut également aider les chirurgiens à localiser exactement une tumeur avant son opération.